jeudi 1 septembre 2011

Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol

Qui n'a pas lu ce livre ? Alors ? Qui ? Haaaaaaaannn. Il ne faut pas se cacher. L'avantage avec un livre, c'est qu'il y a toujours moyen de rattraper son retard.
C'est ce que j'ai fait en vacances. C'était vraiment divertissant, touchant parfois. Néanmoins j'ai bien failli lâcher le morceau avant les 100 premières pages, et c'est bien parce que je n'avais rien d'autre  à lire sous la tente que j'ai tenu le coup. Puis j'ai accroché et j'ai voulu connaître, soir après soir, la suite des évènements ( il est possible d'écrire événement maintenant ).
En fait il n'y a que des personnages, des caractères plutôt, des personnalités, des tronches quoi : chef d'entreprise, avocat d'affaire, chercheur au CNRS, éleveur de crocodile, deux mystères. Et trois opportunistes.
Le style est très fluide, rien de compliqué et quand l'ennuie menace de s'installer, l'intrigue rebondit toujours, un roman bien mené.
Les clichés ont fait grincé ma dentition tout de même je dois l'écrire. Sommes nous, nous mesdames, tant intéressées que ça, que l'auteure a choisi trois femmes qui "profitent" de la situation de leur conjoint-amant. Une secrétaire qui souhaite s'extirper de la misère, ou ne pas y retourner, une vieille garce fielleuse qui a épousé un "patron" pour s'en sortir ( encore ! ), une fumiste qui trompe son monde à deux reprises. Mesdames, les vilaines dans ce roman ce sont les  nanas. Et je ne peux pas taire le fait que si vous êtes une salariée, ne serait ce que du prestigieux CNRS, vous ne serez qu'une misérable salariée. Bref une ambiance d'un autre univers qui se dégage de ce bouquin. Il y a aussi une gamine charmante, tout sucre, et une futée à laquelle j'aurais bien retourné une paire de claques.
Et puis la démesure, toujours, qui passe par le succès dithyrambique, par l'exhibition médiatique, la richesse a l'extrême de personnage mystérieux mais tellement royal.Bref, un peu pour moi. Les délires, je les préfère dans la
fantasy.
J'ai aussi trouvé dommage que le rythme du livre change à la fin, dans les 70 dernières pages, il s'accélère, perd de sa valse lente ( euh non c'est le prochain épisode ça ), il faut finir vite, ca presse.
Bon, mais à lire quand même, hein. J'ai la suite dans ma bibliothèque, c'est pour l'été prochain.

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