mardi 3 juillet 2012

Le Pistolero - Stephen King

Dois-je présenter Stephen King. Non, je serais forcément mauvaise. Néanmoins le Roi de l'horreur, le chantre de nos peurs d'enfants, le panégyriste du frisson glacé qui nous parcourt le corps sous la couette, nous a livré un saga de Dark Fantasy, sortie en partie en 1980 aux USA, traduite seulement en 1991 en français.
C'est d'ailleurs une édition de cette année là dont je dispose.
j'en parle car justement l'auteur a apporté quelques corrections à son œuvre phare en 2004, modifications que je prendrais le temps de feuilleter dans quelques temps.

j'ai déjà lu deux fois ce titre, la première à sa parution francophone puis la deuxième en 2004 j'ai investi dans les trois tomes suivants, les trois cartes, Terres Perdues et Magie et Cristal (qui était parue en 1998 ). Puis j'ai arrété. Pourquoi. je ne sais pas. En tout cas, c'est sans doute plus lié à ma vie professionnelle et personelle qu'au roman lui même. 

Cette fois-ci, puisque jamais deux cent sans trois,  Je le reprends dans le cadre des lectures annexes du Cercle d'Atuan,  J'avoue ne mettre pas poser la question de la motivation de la secte à inviter ses fidèles à cette redécouverte mais ce n'est sans doute pas innocent étant donné que le huitième volume est paru en juin dernier. Voilà de quoi alourdir ma PàL dont vous n'avez sur le bandeau de droite que la vision autorisée par les limites du chas de l'aiguille.

Le pistolero est une lecture déroutante dans laquelle s'enchevêtre plusieurs univers et des tonnes de références aux grands mythes des sociétés occidentales, la mythologie grecque, arthurienne, les textes sacrés en particulier la Gènese et d'autres à la littérature  de Tolkien [attention ce n'est pas du plagia mais bien de l'inspiration.] et bien sûr le far west, forcément avec un nom pareil.

Roland, le dernier pistolero poursuit l'homme en noir, un sorcier, dans un monde parallèle au nôtre mais dans lequel une catastrophe a anéanti la civilisation. Le roman se dessine à travers une trame  basique : une poursuite au cours de laquelle les pièges à déjoués sont multiples tout d'abord physiques et éprouvants  : la traversée d'un désert, l'ascension de montagnes, la traversée d'un tunnel, et plus humains : le fanatisme de certains acteurs, l'amour filial, qui font que la trame se complexifie de bout en bout, des mondes parallèles, un père à venger, un oracle, un enfant à  sacrifier : une seule assurance, le pistolero veut atteindre la tour sombre, comme Roland la Tour Noire. Et ce premier opus est juste une mise en bouche, un apéritif sucré-salé de 247 pages réparties en 5 blocs.

j'ai aimé : euh tout. Le style d'abord : le pistolero raconte en partie son récit à d'autres protagonistes, une histoire dans l'histoire quand il raconte son enfance et ses épreuves, façon qu'a employé l'auteur pour éclaircir son texte.
 Un grand nombre de lacune dans l'histoire peuvent gêner le lecteur qui a la fin du récit n'a pas les réponses à  ses questions et  laissent une certaine perplexité, tout au moins je me souviens de cette sensation à la première lecture qui m'avait assez dérouté. Dans ce cas, une seule solution, il faut soigner le mal par le mal et lire la suite.

citations :

-Croyez vous qu'il y ait une existence après la mort ? demanda le pistolero à son hôte alors que ce dernier lui servait trois épis dans son assiette. Brown acquiesça d'une signe
- oui. celle que nous sommes en train de vivre, à mon avis. 


- allez vous-en. il y a d'autres mondes. 




et puis comme King me titille avec ses arbres de Josué à la fin du roman, je vous en mets une dose :
 
A hand in the pocket
Fingering the steel
The pistol weighed heavy
His heart he could feel was beating, beating
Beating, beating, beating
Oh my love, oh my love,
Oh my love, oh my love.


U2 Exit - album the Joshua Tree

11 commentaires:

  1. Terminé aussi ces jours-ci.
    Tu as parfaitement décrit mon état d'esprit de la fin : perplexe, dérouté.
    Pour le reste : oui, la peinture du décor est grandiose, les personnages complexes, leur psychologie fascinante.
    Bon. Encore quelques tomes à lire. Vont-ils nous apporter des réponses ou de nouvelles questions (encore et encore) ?

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    1. c'est vraiment ça;
      en plus à l'époque j'avais sans oute lu tout ce qu'il avait écrit, j'avais été étonné par le fait que l'histoire n'a pas grand chose à voir avec ce qu'il écrit d'habitude. le style est reconnaissalble mais ca s'arrête là.

      pour les questions : mystère, mystère !!

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  2. J'avais vraiment beaucoup aimé ce petit bouquin que j'avais trouvé en seconde main quand j'étais ado. J'étais fan de Stephen King mais faut avouer que La tour sombre est assez atypique dans son oeuvre. J'ai eu de la chance.

    (tu devrais retirer le captcha sur ton blog, ça ne sert pas à grand chose sur les blog blogger dont le filtre antispam est plus que correct, par contre ça peut être un tue commentaires)

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    1. Pour la Tour sombre j'avais eu la même surprise. Je voulais lire un Sk, un de plus, et je tombe sur ce roman-là si différnt de sa prose habituelle.

      Pour le chpka, j'étais persuadé l'avoir désactivé... je ne comprends pas. je retourne dans mes paramètrages

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    2. bon ca devrait etre bon là pour l'exercice de copie

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  3. "J'avoue ne mettre pas poser la question de la motivation de la secte à inviter ses fidèles "
    => les gens vont vraiment finir par croire à notre histoire de secte, on n'a plus qu'à organiser des sacrifices au solstice d'été pour avoir la panoplie complète xD

    Bref on se revoit pour le tome 2 j'imagine ^^

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    1. pas tout de suite pour moi, j'ai des challenge à assumer et je suis à la bourre. mais je vais vite m'y mettre.

      en fait je propose un autodafé des livres les plus mal notés

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