Ethan, dont la mère vient de mourir et le père rongé par le chagrin, ( voilà pour la description du prince charmant ) rencontre Lena ( Raiponce) qui vient vivre chez son oncle Macon Ravenwood ( l'ogre ). Lena, si elle est déjà spéciale, est informé de sa condition d'enchanteresse, doit le jour de ses 16 ans, et selon une vieille malédiction, subir son sort (mais je ne vous dirais pas lequel ). Il y a bien sûr une marâtre, c'est obligé dans les contes de fées, des fées protectrices ( la gouvernante d' Ethan ), un gardien, des personnages humoristiques ( pas des elfes mais pas loin ) et d'autres plus ambigus et même une femme fatale.
Le roman se découpe en deux grandes parties, la rencontre de Lena et d'Ethan avec la découverte de la malédiction, ses tenants et ses aboutissants, puis l'enjeu du 16 ième anniversaire et la délivrance. Si l'ensemble se déroule dans une bourgade, Gatlin, ambiance ville du Maine garantie avec même une Mme Oleson, le lycée Jackson est aussi le lieu de prédilection des aventures de nos protagonistes, avec toute la scénographie des établissements américains, casiers verticaux métalliques et fêtes de fin de trimestre, ou semestre. ( Avec à mon avis, quelques clins d'oeil à Stephen King - génuflexion ), avec un touche très sudiste de voudou, de climat humide et de marécage glauque et reptilien, Charmed en Caroline du Sud, pas en Californie.
Quoiqu'écrit par deux auteurs, la différence d'écriture est peu remarquable sauf peut être quelques répétitions sur certaines explications. Le style est très fluide,et bien sûr la psychologie d'Ethan et de Lena bien travaillée. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé même si je sais qu'il ne me restera pas grand chose de ce titre dans quelques mois, j'ai passé un bon moment, et c'est déjà beaucoup demander à un bouquin.
Aussi il existe trois autres romans, 17-18 et 19 lunes, une version cinématographique, beautiful créatures.
Quelques passages choisis
Un jour, tu vas faire un trou dans le ciel, et l'univers tombera dedans. On sera bien avancés, après ça.
Mme Lincoln était une enragée qui se croyait chargée d'une mission sacrée et qui était dotée d'un solide réseau de relations - une combinaison dangereuse.
J'imagine que je suis snob, pérorait-il. Je méprise les viles. Je méprise les citadins. Ils ont l'esprit étroit et le derrière large. Autrement dit, leurs grosses fesses compensent leur misère intérieure.
Lecture avec Livraddict dans le cadre du Bookclub du mois de septembre.
Je me le suis acheté pour le book club, mais je n'ai pas réussi à me motiver à le lire. Ton avis confirme mon appréhension, mais je vois qu'on peut aussi le prendre au second degré :p
RépondreSupprimerDisons qu'il a le mérite d'être très bien écrit et que effectivement c'est un conte. Je suis sûre que Bruno Bettelheim ne me contredirait pas.
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