samedi 26 janvier 2013

Belle du Seigneur - Suite et fin



Et bien oui, je l'ai achevé, il y a un moment même maintenant et je vais finir par oublier de faire un petit mot si je ne me décide pas à me lancer. Lorsque j'ai fait mon dernier poste j'en étais resté au dernier tiers là où je dirais que l'histoire d'amour prend toute son ampleur. Elle existait déjà mais elle en était auparavant sur le ton de la séduction et assez diluée dans des considérations sociales et professionnelles.


Le roman devient dans ce dernier tiers un huit clos entre Solal et Ariane qui à travers divers truchement tentent de garder leur amour authentique. J'avoue avoir eu quelques difficultés à apprécier leur vision des choses car évidemment leur relation est destructrice, malgré une situation financière confortable, et malgré leur isolement il leur est impossible de s'extraire du regard des autres. Solal, encore plus qu'Ariane va, pour raviver leur flamme, persuadé qu'il est que leur amour s'encroûte,  s'inventer un mythe de jalousie qui finira en jus de boudin euthanasiant. J'ai trouvé pathétique qu'Ariane soit si peu consistante, elle n'existe pas assez dans cette partie autrement que comme objet sexuel ou que d'être jolie, parfaite pour lui, se baigner trois fois par jour alors que lui-même aspire à commettre des activités plus simples. iIs apparaissent somme toute comme des individus artificiels qui une fois expulsée de leur condition, n'ont pas la capacité de se reconstruire.

Il paraït que l'auteur etait dépressif, en tout cas  à lire ce bouquin , cet état est suintant.

Enfin que l'histoire soit appréciée ou non, Belle du Seigneur est un roman magistral, c'est du grandiose, ne serait-ce que par le style.

Quelques passages

Après avoir proféré d'aimables vérités premières, ils avaient sorti leurs antennes, s'étaient tâtés socialement en s'informant réciproquement, sans qu'il y parût, de leur professions et relations respectives. Rassurés, se reconnaissant de même termitière, ils s'épanouirent et fleurirent, communièrent et avec éclat, claironnèrent leur délectation.

Ah mes amis, si tous les cornus d' Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination !

[...] Les gros ils restent planqués ils crient aux jeunes allez les mignons courage faut mourir pour la patrie bravo faut être de zéros pour défendre la patrie on vous fera une belle tombe avec un réchaud à alcool dessus toujours allumé pour vous faire belle jambe, et nous les gros on se planque pépère [...]

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