149 pages, 2007
traduction de France Camus-Pichon
Généralement quand je choisis un livre à lire dans le cadre des Douze d' Ys, je prends un auteur qui n'a pas encore été lu. Néanmoins, là, ma bibliothèque ne me proposait que des titres de l'auteur sus-nommé. J'ai donc pris le moins épais, étant grave à la bourre. Et comme d'habitude avec Ys, je n'ai pas été déçu.
L'histoire : En 1962, Edward Mayhew, historien, fils d'instituteur et d'une mère artiste et Florence Ponting, violoniste, fille d'industriel et d'une mère intellectuelle s'aiment et se marient. Le roman débute le soir de la nuit de noces dans une vieille auberge.

La narration emprunte le point de vue de chacun de personnages. Nous voyageons dans l'enfance et l'adolescence des protagonistes, comme autant de piste pour mener le lecteur au dénouement nous révélant un Edward pas si moderne et une Florence pas si conservatrice qu'elle voudrait nous faire croire. Et tout ça en seulement 148 pages.
mon avis : Le seul bémol est que j'ai du mal à croire qu'un tel mariage fut autorisé par les parents à cause de la différence de classe, car il y a clairement une mésalliance. Je ne crois guère aux contes de fées, si déjà il est difficile de parler de sexualité entre deux jeunes gens... Bon admettons, c'est peut être plus romantique comma ça, un petit côté Roméo et Juliette. Ensuite la faute incombe toujours aux mères et les pères sont si vertueux. un poil agaçant. Mais je ne vous en dirais pas plus, il faut le lire.
Citation :
Sans qu'il se l'avoue vraiment, la réserve de Florence s'accordait bien avec sa propre ignorance et son manque d'assurance ; une femme plus exigeante et sensuelle, plus "libérée", aurait pu le terrifier.
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